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Les Echos : L’entreprise, nouveau champ de bataille des start-up de vélos électriques

La marque Angell, fondée par Marc Simoncini, lance une offre BtoB. Les start-up qui proposent des vélos de fonction ou des flottes de vélos partagés se multiplient alors que la crise sanitaire a bousculé les habitudes de déplacements des citadins. Pendant sa carrière, Marc Simoncini a souvent eu une longueur d’avance. Dès 2001, cet entrepreneur emblématique de la French Tech a cru aux rencontres amoureuses sur Internet avec Meetic, ce qui lui a valu de faire fortune.
Une fois n’est pas coutume, il arrive avec un peu de retard sur un marché en pleine ébullition avec « Angell for business », sa nouvelle offre de vélos électriques à destination des entreprises. Le célèbre patron propose deux types de services : la mise
à disposition de flottes de vélos pour l’ensemble des salariés, et des vélos électriques de fonction attitrés.

Concurrence forte

Zenride, Azfalte , Tim Sports, Bee Cycle, Starbolt, BeeTogreen, Cyclable entreprises ou Tandem labourent déjà le terrain. Mais Marc Simoncini, qui aime comparer ses deux roues électriques à des fusées, espère les prendre de vitesse en maîtrisant l’ensemble de la chaîne de valeur, de la conception du vélo à sa distribution, en passant par la maintenance. « Nous voulons enlever toutes les couches intermédiaires » , résume Jules Trecco, le cofondateur d’Angell.
Grâce à son partenaire Seb, qui est entré à son capital au printemps 2020 , Angell produit ses vélos dans une usine d’Is-sur-Tille (Côte-d’Or). Mais la jeune pousse a connu des problèmes d’approvisionnement ces derniers mois en raison du boom mondial du vélo, ce qui a provoqué l’ire de certains de ses clients, agacés par les délais de livraison.
La société a enregistré « 1.000 annulations » concède Marc Simoncini. Mais Angell assure avoir surmonté la crise en obtenant les pièces manquantes et être désormais capable de livrer ses vélos en une semaine.
Le secteur du BtoB est jugé porteur en raison de la crise sanitaire, qui a débouché sur la création de nouvelles infrastructures cyclables dans les grandes métropoles et a bousculé les habitudes de déplacement des citadins. « Il y a de plus en plus d’entreprises qui sont prêtes à fournir des solutions de micromobilité électrique à leurs salariés » expose Jules Trecco. Le cadre fiscal est aussi favorable : les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt de 25 % pour l’achat ou la location de vélo longue durée.

Préparer l’après-Covid

« Nous ne sommes qu’au début de ce marché », veut croire Jean-François Dhinaux, le patron d’ Azfalte , qui vient de lever 900.000 euros auprès de plusieurs business angels et la Bpi. « Il y a notamment un intérêt chez les grands groupes qui réfléchissent à la mobilité de leurs salariés dans un monde post-covid », poursuit l’ancien directeur de la stratégie et du développement de Via ID. L’enjeu est environnemental mais aussi économique : un vélo de fonction coûte moins cher qu’une voiture de fonction.
Pour se faire une place sur ce marché, les nouveaux acteurs du vélo cultivent leurs différences. Azfalte propose par exemple des formules hybrides comprenant un vélo de fonction, mais aussi la possibilité de louer une voiture plusieurs jours par an pour les weekends et les vacances. BeeToGreen a, pour sa part, créé une place de marché, sur laquelle les employés peuvent acheter ou louer un vélo auprès d’une cinquantaine de marques. Si leur entreprise a mis en place le forfait mobilités durables , ils peuvent bénéficier d’une aide plafonnée à 500 euros par an.

Un site de revente

Au-delà de la fourniture du vélo, ces sociétés intègrent des services, afin que les employés puissent pédaler en toute décontraction. « Nous proposons un entretien du vélo tous les six mois ou tous les 1.650 kilomètres. En cas de problème, nous pouvons faire intervenir notre partenaire Ridy ou effectuer les réparations dans les ateliers des magasins du groupe Cyclable », détaille Franck-Olivier Torro, le directeur commercial de Cyclable entreprises.
L’autre grand défi est d’offrir une seconde vie aux vélos en leasing pour limiter les coûts. « Quand nous récupérerons le vélo au bout de 36 mois, nous allons le remettre en état et le mettre en vente sur un site dédié à la seconde main que nous allons ouvrir », précise Jules Trecco.

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